วันอาทิตย์ที่ 2 ธันวาคม พ.ศ. 2550

A celle que j'aime



A celle que j'aime.


Le coeur de mon amour est un écrin précieux,

Qui renferme à jamais mes jours les plus heureux.

Ce coeur là m'est offert, tout ouvert tout entier,

Mais le mien qu'a souffert ne sait pas le combler.


Il se déchire en deux pour m'aider me comprendre,

Fait toujours de son mieux, avec des mots tendres.

Je ne m'en rends pas compte, car il est toujours là,

Mais quand il est ailleurs, c'est tout mon désarroi.


L'aimer et le chérir seraient choses faciles,

Car il est bien de tous, pour moi le plus docile.

Inventer une raison pour ne pas l'adorer,

Est plutôt difficile je dois bien l'avouer.



Il fait partie des biens que m'a donné la vie,

De ces choses merveilleuses par qui on est séduit.

Si par malheur un jour je devais le quitter,

Je pense que le mien ne saurait plus aimer.


Je devrais l'emballer dans du papier doré,

Le protéger des maux et de toutes les peines,

Pour qu'il soit amoureux encore de longues années,

Enfin tout simplement lui dire que je l'aime.


Je l'ai écrit pour toi, pour ce que je te dois,

Pour ce bonheur de vivre que tu m'as apporté,

Pour ces « je t'aime » offerts plus de cent mille fois,

Et ces moments de vie passés auprès de toi.